Claus REMPP

Sosa: 4,096

Spouses and children



Notes

La famille REMPP a ses racines à Soultz sous Forêt, qui avec les villages environnants : Retschwiller, Hohwiller, Hermerswiller, Mennelshoffen, et trois autres, constituait le baillage de la famille FLECKENSTEIN. Le village de Soultz ne s'est appelé Sulz unterm Forst, puis Soultz-sous-Forêt (ou Sultz unterm Wald) qu'à partir de 1750 -pour le distinguer des deux autres Sulz alsaciens - sur demande de l'administration des Postes.Rappelons que la population, essentiellement agricole en ce temps là, était alors très sédentaire. Jusqu'au 18ème siècle les mariages associaient en général des familles du même village, ou de villages voisins. Seules les guerres ont été à l'origine de migrations, notamment en direction des Vosges et de la Suisse. Il ne semble pas, que les REMPP ait participé à ces déplacements de population. Le nom de REMPP, d'origine inconnue (bien que des hypothèses aient été avancées, concernant notamment une origine Souabe), semble très localisé à cette partie de l'Alsace (il y a de nombreux Rempp en Allemagne du sud, mais l´origine commune des branches Rempp n'est pas démontrée).

La baronnie des FLECKENSTEIN marqua très tôt son intérêt pour les idées de Luther et de Bucer. Elle passa au protestantisme dès 1535, ce qui n'a pas empêché une communauté catholique de subsister à Soultz. Le registre paroissial luthérien n'est tenu qu'à partir de 1585. Le pasteur KELLER a présidé cette paroisse durant de longues années, jusqu'aux événements tragiques de 1621 (invasion de Mansfeld) qui ont semé la panique dans la population. Le pasteur GAUCKLER a succédé à Keller en 1622 et est resté jusqu'en 1635 ; Ce n'est qu'en 1655 que la paroisse luthérienne a été desservie par un pasteur attitré. La guerre de Trente Ans avait fait entre temps de grands ravages parmi la population, dont une partie avait fui la région. Aux misères de la guerre se sont alors ajoutées les épidémies de peste ou de dysenterie qui ont fait de nombreuses victimes, notamment en 1608, en 1611, en 1614, puis en 1626.
Les registres paroissiaux sont généralement bien tenus. Parfois une brève notice biographique est jointe aux les actes de décès. Mais lorsque les décès sont très nombreux, en période d'épidémie notamment, les actes sont très concis, ce qui ne facilite pas la recherche généalogique.